Stragion
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 Po裏oñd€zïL

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AuteurMessage
Po裏oñd
Invité




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MessageSujet: Po裏oñd€zïL   Po裏oñd€zïL EmptyJeu 6 Avr - 2:56

En des temps révolus que l’Histoire a presque effacés à présent, naquit une impétueuse Amazone…
Tout commença au fin fond d’une épaisse forêt, dense, humide, impénétrable. Cet endroit, au demeurant idyllique, était peuplé d’une myriade de créatures fabuleuses en tous genres. Les sources d’eau, rivières, lacs, marais, y étaient plus qu’abondants. On y trouvait ainsi principalement de sublimes Naïades, nymphes des sources et des cours d'eau, à la redoutable beauté, qui attiraient sur leur territoire les jeunes gens afin de les noyer...
Triste sort en vérité, leur beauté n’égalait que leur cruauté envers la gent masculine… Ces beautés empoisonnées vivaient en harmonie avec un petit groupe d’Amazones. Les Amazones étaient un peuple de chasseresses guerrières qui exerçaient une forte fascination sur les hommes. Pourtant, elles refusaient totalement leur autorité et leur présence et vivaient entre elles, sous l'autorité d'une reine. Cette dernière entretint donc une intime relation de confiance avec les Naïades de la région, et habitua ses disciples aux us et coutumes de ses alliées… Les Naïades étant des filles de dieux, elles vénéraient certains hauts esprits. Elles vénéraient notamment Aquos, l’un des dieux des éléments fondamentaux. Le culte se propagea d’une façon naturelle et inexorable aux Amazones, qui finirent par se distinguer des autres membres de leur peuple. Elles aussi, sûrement malgré elles, se mirent à vénérer Aquos, attribuant des signes honorifiques liés aux divinités aquatiques, aux plus courageuses d’entre elles.

C’est ainsi que Po裏oñd€zïL vit le jour. Elle acquit très vite une grande expérience de la chasse et dompta bon nombre de dragons des mers, hydres et autres serpents aquatiques durant son adolescence. Tout semblait calme et destiné à perdurer en ce sens. Seulement, une menace planait sur la petite communauté… non loin de là venait de s’établir un campement d’Orcs. En ces temps là, les Orcs étaient bien plus barbares et cruels qu’aujourd’hui. Leurs descendants feraient office d’Elfes civilisés à côté de leur montre de violence et d’animosité.

Tapie dans l’ombre, une Amazone éclaireuse découvrit le campement, bruyant et agité ; elle eut un sursaut de peur et d’angoisse. Un petit son strident sortit inopinément de sa gorge. Son cœur battait à tout rompre. Elle crut mourir sous le coup de l’émotion et de la terreur qui la paralysaient. Fidèle aux préceptes qu’on lui avait enseignés durant son entraînement, elle reprit tout doucement son calme… mais quelque chose d’étrange se tramait… il n’y avait plus aucun bruit dans le campement…tout était devenu silencieux, un silence plus qu’inquiétant. Elle se laissa glisser lentement sur le sol afin de passer inaperçue… Le courant d’air chaud et nauséabond qui venait d’effleurer sa nuque ne laissait plus aucun doute…elle tourna la tête brusquement et tout devint noir… c’en était fini…

Ce n’était que le début de la fin pour les Amazones. À peine quelques heures plus tard, déferlèrent sur les vierges contrées des Naïades une multitude d’Orcs assoiffés de sang. Ce fut un véritable massacre. Non préparées, les Amazones ne purent que contempler leurs sœurs égorgées, décapitées, mutilées… Les sources d’Aquos baignaient le paysage d’un rouge plus sombre que le sang lui-même… d’épais nuages s’étaient formés au dessus de la forêt. Les survivantes prirent la fuite, parmi elles, Po裏oñd€zïL, qui, malgré le courage et la volonté de combattre ces monstres dont elle fasait preuve, du se résigner à céder devant le nombre et la force brute de ces viles créatures.
Suffocante, l’Amazone courait à perdre haleine, sans se retourner, et fut, d’un seul coup, happée par un énorme tourbillon ; Aquos vengeait ses protégées. La terre et les eaux venaient d’engloutir les Orcs ainsi que le village des Nymphes. Un énorme cratère s’était formé. Il ne restait plus que les corps épars de nombreuses guerrières et nymphettes. Le sang des Orcs quant à lui ne souillerait pas cette Terre Sacrée.
Cette vengeance avait un goût amer. Ne croyant plus vraiment en ses enseignements, n’ayant plus foi en sa propre religion, la jeune Amazone décida de s’exiler. Abandonnant derrière elle ce qui restait de son peuple, jadis fier et combattant.

Au fil du temps, les blessures du cœur laissèrent place aux cicatrices et aux stigmates bien réels de la vie. Elle avait bataillé ferme pour survivre jusque là. Elle errait depuis des semaines, des mois… elle ne le savait plus. Elle finit après moult pérégrinations par arriver sur les côtes de sa terre natale. Ces vastes étendues d’eaux se formant devant elle lui paraissaient familières… elle ne pouvait, malgré toute sa volonté, oblitérer et renier ses origines. Elle décida donc d’établir un campement de fortune, à l’abri d’un rocher près de la mer. Vivant de sa propre pêche et de sa chasse elle resta quelques jours à contempler l’océan. Hésitant sans doute à quitter cette terre…
Contre toute attente, elle décida du jour au lendemain de fabriquer un radeau de fortune. Une fois les préparatifs terminés, la nourriture et l’eau potable bien ficelés sur ce « bateau » elle se mit en route. Elle voguait paisiblement… et ce durant plusieurs jours… mais ce qu’elle craignait arriva… Aquos ne pardonnait pas l’abandon ou la traitrise. Il déchaîna contre la pauvre Amazone la fureur des océans ; les orages, les vagues, les tornades se dirigeaient vers le frêle radeau… la houle se déchainait, puis une énorme vague, de plusieurs dizaines de mètres apparut. Un visage semblait se dessiner, ayant visiblement l’intention d’engloutir purement et simplement l’Amazone. Puis ce fut le trou noir…

Entrouvrant les yeux, à demie inconsciente, elle se trouva nez à nez avec un homme :
- « Où…où… où suis-je ? dit-elle en tremblant.
- N’ayez crainte mademoiselle, nous allons nous occuper de vous. Vous êtes à bord de l’Océan ! Nous vous avons recueillie inconsciente il y a quelques jours au larges des côtes des Terres Interdites. Nous sommes à destination de Stragion désormais.
- Je… je… merci… »

Po裏oñd€zïL referma les yeux, et sombra dans un profond sommeil, réparateur, loin de toute contrainte physique ou morale… elle venait de rencontrer l’un des Frères de la Côte.
Son destin était en marche…














EDIT : bon la trahison et le retour aux racines est prévu pour..un jour! Laughing



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